| |
Abstract |
Nous avons étudié l'infestation chez les chats capturés de 1994 à 2004 dans chaque site, et les anticorps IgG anti T.gondii ont été détectés dans le sérum en utilisant un test d'agglutination. La prévalence globale est égale à 51%. Malgré la faible densité de la population de chats, la transmission de la toxoplasmose est remarquablement efficace à Kerguelen comparativement aux chats de métropole: la plupart des individus séroconvertissent avant l'âge de trois ans. Comme attendu, la séroprévalence diffère entre les sites, selon le régime alimentaire et également selon le sexe, une fois pris en compte l'effet de l'âge. A Ratmanoff, où le lapin représente 50% des espèces retrouvées dans le régime alimentaire, les chats sont moins souvent infectés que dans les autres sites (Port-aux-français, Port Couvreux et Port Jeanne d'Arc où le lapin constitue plus de 90% du régime alimentaire) (Figure 1). Les mâles sont plus souvent infectés que les femelles et la différence entre sexes tend à être plus prononcée dans le site où un nombre plus important d'espèces de proies est disponible (Ratmanoff). Une différence dans l'efficacité de prédation entre mâles et femelles peut expliquer ce résultat. De façon générale, nos résultats suggèrent que la composition en proies influence le risque d'infectiondu chat à T. gondii. La composition en proies devrait donc être considérée comme un facteur majeur pour comprendre la dynamique d'infection de T. gondii. |
|
