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Abstract |
Le bilan de masse de l'Antarctique est un facteur clé concernant l'élévation du niveau des
mers. Les différents modèles ayant contribué à la réalisation du dernier rapport IPCC prédisent
une augmentation des précipitations entre 0 et 50% en Antarctique d'ici 2100. L'acquisition de
données de terrain sur ce continent étant difficile, nous ne savons pas mesurer les événements de
précipitation, et par conséquent comment évaluer la fiabilité des différents modèles.
Néanmoins, les données micro-ondes passives pourraient permettre de détecter les chutes
de neige. Lorsque de la neige fraîche se dépose, l'émissivité du manteau neigeux augmente
généralement, ce qui devrait être repérable dans les données de température de brillance.
Cependant d'autres processus peuvent affecter l'émissivité de la neige : les variations de la
température de surface, la fonte, le vent, la formation de givre de surface... Il est donc nécessaire
de déterminer quel processus est responsable d'une augmentation de la température de brillance.
En comparant les signaux satellites aux réanalyses ERA interim et à des mesures de terrain, ce
stage a consisté à la mise au point d'une méthode permettant de détecter les chutes de neige.
Cet algorithme devrait permettre de réaliser des statistiques sur ce sujet. Les modèles
climatiques divergeant fortement sur le nombre d'évènements de précipitation par an, nous
pourrions alors évaluer la capacité des différents modèles à reproduire ce paramètre.
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