Abstract: Cosupervision: Barbraud &Amp; le Bohec

Abstract: The major histocompatibility complex (MHC) plays a crucial role in the resistance to parasites in vertebrates and is thus often suggested to be an important force driving social interactions, including mating preference. However, the phenotypic cues used by individuals to assess the MHC characteristics of conspecifics are generally unknown. Here, we used behavioral tests to investigate whether, in black-legged kittiwakes, females use odor cues to distinguish male MHC-II diversity and MHC-II dissimilarity. We found that females took less time to peck at an odor sample coming from a male with high or low MHC-II diversity compared to intermediate MHC-II diversity. However, this result is due to the single individual who has only one MHC-II allele. When excluding this individual, females took less time to peck at an odor sample coming from a male with high MHC-II diversity. In addition, when the odor sample came from a male with higher MHC-II dissimilarity, females took less time to peck at the sample, but once they pecked at it, they delayed the use of the sample. Altogether, our results add evidence for olfactory recognition of MHC characteristics in birds, but further studies are needed to determine whether kittiwakes use this ability to optimize fitness.

Abstract: Rock slopes failures (RSF) are numerous in Iceland, especially in the eastern, northern and northwestern regions, which correspond to Tertiary basaltic formations. Five sites have been specifically studied in the Westfjords around Bolungarvík: Óshólar, Minni-Hlið, Sunddalur, Vatnadalur and Meira-Hraun. The aim is to obtain dating of RSF to better understand the chronosequence of post-glacial events. The use of Schmidt-hammer on RSF deposits, consisting in measuring the hardness of the deposited blocks, made it possible to establish relative dating between the different elements of the RSF, and to calibrate datings of the different RSF taking into account carbon-14 dates obtained onto and in the close vicinity of the same landforms, taking benefits of the landform superimposition. For this purpose, macroremains of Betula sp. and paleo-soils were sampled from pits dug in peaty depressions. The SHED results (Schmidt-hammer exposure age dating) thus date the oldest of Óshólar’s RSF to 11,000 cal BP, the Minni-Hlið’s RSF to 9,500 cal BP, that of Sunddalur at 8,700 cal BP, the Vatnadalur one to 8,200 cal BP and finally that of Meira-Hraun at 8,700 cal BP. The chronology of the RSFs dated to the beginning of the deglaciation or the first times of the Holocene therefore fits a paraglacial logic of the emplacement of these deposits.

Abstract: Les Westfjords et fjords de l’Est de l’Islande concentrent de nombreux glissements de terrain. Ces phénomènes visibles par observation à distance d’images satellites et d’un Modèle Numérique de Terrain (MNT) ont été inventoriés, puis mesurés et analysés. Au total, 251 et 290 glissements de terrain ont été recensés respectivement dans les Westfjords et les fjords de l’Est, au sein d’une base de données et dans un Système d’Informations Géographiques (SIG). Pour chaque glissement de terrain, sa localisation, sa morphométrie (longueur, largeur, superficie, épaisseur, volume estimé, …), ainsi que de potentielles variables de contrôle, notamment géologiques (lithologie, pendage), ou explicatives (orientation, âge de la déglaciation du versant affecté par le glissement de terrain) ont été relevées. Ces variables et la répartition des glissements ont été étudiées par analyse spatiale et statistique. Ce travail fournit un inventaire complémentaire des glissements de terrain pour ces deux secteurs. Cependant, les facteurs de déclenchement habituellement identifiés ne permettent pas une explication satisfaisante à leur répartition. Néanmoins, des pistes de réflexions se dessinent et l’élargissement de la base de données à l’échelle de l’Islande permet de les comparer d’un secteur à l’autre. Cette étude met en avant des foyers principaux de glissements de terrain : pour les Westfjords, une plus forte densité de glissements de terrain dans le nord-ouest de la zone étudiée et dans la partie la plus étroite de la péninsule ; et pour les fjords de l’Est, une plus forte densité dans le Nord de la zone étudiée. Ces foyers pourraient s’expliquer par les directions d’écoulement de la calotte glaciaire passée. D’autre part, un des constats est une surreprésentation des glissements orientés vers l’ouest et le sud pour les fjords de l’Est, et vers le sud et l’est pour les Westfjords. L’hypothèse proposée est un contrôle climatique : les versants davantage ensoleillés auraient subi une déglaciation plus rapide favorisant l’instabilité des versants. Les données recueillies suggèrent également que la lithologie (basaltes tertiaires) est une variable de contrôle et que la période pendant laquelle la zone de glissement de terrain est déglacée est une variable explicative de l'initiation du glissement de terrain. Les glissements de terrain observés s’inscriraient ainsi dans une dynamique paraglaciaire d’instabilité des versants après la phase de déglaciation