Palerme, C., A. Berne, C. Genthon, C. Amory, H. bellot, L. Piard, M. del Guasta. (2014). Surface-based observation of antarctic precipitation for satellite calm-val.
Abstract: Workshop on novel mission concepts for snow and cryosphere research, ESA/ESTAEC, Hollande, 16-17 sept 2014
Programme: 1013
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Palerme, C., J. Kay, C. Genthon, T. L'Ecuyer, N. Wood, C. Claud. (2014). The first (model independent) climatology of antarctic precipitation.
Abstract: Workshop on novel mission concepts for snow and cryosphere research, ESA/ESTAEC, Hollande, 16-17 sept 2014
Programme: 1013
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Barral, Hélène. (2014). Couches limites atmosphériques en Antarctique : observation et simulations numériques.
Abstract: La surface enneigée du continent Antarctique, sauf pour quelques heures les après-midi d'été, se refroidit constamment radiativement. Il en résulte une stratification stable persistante de la couche limite atmosphérique qui alimente un écoulement catabatique le long des pentes qui descendent du plateau vers l'océan. Les inversions de températures et les vitesses de vents associées sont extrêmes l'hiver où une inversion moyenne de 25°C sur le plateau et des vitesses dépassant les 200 km/h sur la côte sont régulièrement observées. L'été, les inversions restent très marquées la nuit, mais le réchauffement de la surface par le soleil conduit au développement de couches convectives l'après-midi. Des replats et des pentes immenses et vides, inlassablement recouverts de neige : l'Antarctique est un laboratoire unique pour étudier les transitions entre les régimes turbulents, et surtout la turbulence dans les couches limites stables et catabatiques. Des processus délicats à étudier, puisque très sensibles aux hétérogénéités de la surface.
Ce travail de thèse documente trois cas d'école estivaux typiques : le cycle diurne sur le plateau Antarctique, la génération d'un écoulement catabatique local, et la couche limite soumise à un forçage catabatique. Ces trois situations ont été explorées avec des observations in-situ. Pour deux d'entre elles, les observations ont nourri et ont été complétées par des simulations avec le modèle atmosphérique Méso-NH.
Le premier cas s'intéresse au cycle diurne au Dôme C. Le Dôme C, sur le plateau Antarctique est une zone plate et homogène éloignée des perturbations océaniques. Depuis quelques années, une tour de 45 m échantillonne la couche limite. L'été, un beau cycle diurne apparaît en température et en vent avec un jet de basse couche surgéostrophique la nuit. Une période de deux jours, représentative du reste de l'été, a été sélectionnée, pour la construction du cas d'intercomparaison GABLS4, préparé en collaboration avec Météo-France. Les simulations uni-colonnes menées avec le modèle Méso-NH ont montré la nécessité d'adapter le schéma de turbulence afin qu'il puisse reproduire les inversions de température observée.
Le deuxième cas d'école examine un écoulement catabatique généré localement, au coucher du soleil, sur une pente de 600 par 300 m en Terre Adélie. Certaines caractéristiques de la turbulence, en particulier l'anisotropie, ont été explorées à l'aide de simulations à fine échelle (LES). Pour préparer et évaluer ces simulations, une station de mesure a été spécialement déployée.
Le troisième cas s'intéresse à la couche limite mélangée typique des zones côtières soumises à un vent intense. Ce vent d'origine catabatique, a dévalé les 1000 km de pente en amont. En remobilisant la neige, il interagit avec le mélange turbulent. Le travail s'est intéressé dans ce troisième cas à l'impact du transport de neige sur l'humidité de l'air et au calcul des flux turbulents à partir des profils de température, vent et humidité.
Mots clés: Antarctique, couche limite atmosphérique stable, vent catabatique, transport de neige par le vent, mélange turbulent, simulation numérique, observations
Thèse de doctorat de l'Université de Grenoble Alpes soutenue le 26 Novembre 2014.
Programme: 1013
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Barral H, Genthon C, Trouvilliez A, Brun C, Amory C, . (2014). Blowing snow in coastal Adélie Land, Antarctica: three atmospheric-moisture issues
. TC, 8(5), 1905–1919.
Abstract: Three years of blowing snow observations and associated meteorology along a 7-m mast at site D17 in coastal Adelie Land are presented. The observations are used to address 3 atmospheric moisture issues related to the occurrence of blowing snow, a feature which largely affects many regions of Antarctica: 1) Blowing snow sublimation raises close to saturation the moisture content of the surface atmosphere, and atmospheric models and meteorological analyzes that do not carry blowing snow parameterizations areaffected by a systematic dry bias; 2) While snowpack modeling with a parameterization of surface snow erosion by wind can reproduce the variability of snow accumulation and ablation, ignoring the high levels of atmospheric moisture content associated with blowing snow results in overestimating surface sublimation affecting the energy budget of the snow-pack; 3) the well-known profile method to calculate turbulent moisture fluxes is not applicable when blowing snow occurs, because moisture gradients are weak due to blowing snow sublimation, and the impact of measurement uncertainties are strongly amplified in case of strong winds.
Keywords: Antarctica, Snowpack, Surface Mass Balance, Katabatic flow, Blowing snow, Sublimation, Latent Heat Fluxes, Moisture, Observation, Modelling, Profile method,Monin and Obukhov similarity theory, Uncertainty propagation
Programme: 1013
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Palerme, Cyril. (2014). Etude des précipitations en Antarctique par télédétection radar, mesures in-situ, et intercomparaison de modèles de climat.
Abstract: Au cours du XXIème siècle, une augmentation des précipitations est attendue dans les régions polaires. En Antarctique, cette augmentation devrait se traduire par une accumulation de neige sur le continent, contribuant ainsi positivement au bilan de masse de la calotte polaire, et par conséquent négativement au niveau des mers. Les modèles utilisés pour simuler le climat du XXIème siècle prédisent presque tous une augmentation des précipitations en Antarctique, mais l’importance de ce changement diffère fortement d’un modèle à l’autre. De plus, les taux de précipitation actuels reproduits par ces mêmes modèles divergent également beaucoup. Cependant, faute d’observation fiable de précipitation en Antarctique, il était jusqu’à présent difficile de vérifier la capacité des modèles à simuler ces dernières. Dans cette étude, les données issues du radar météorologique embarqué à bord du satellite CloudSat ont été utilisées afin de produire la première climatologie de précipitation en Antarctique à partir d’observations. Cette climatologie couvre la période août 2006 – avril 2011, et a montré de très bons accords avec les réanalyses ERA In- terim qui n’utilisent pas d’observations issues de CloudSat. Le taux de chute de neige obtenu avec CloudSat sur le continent Antarctique jusqu’à 82 ÌŠS est en moyenne de 171 mm/an. L’automne austral est la saison avec les chutes de neige les plus importantes, et le printemps austral, la saison avec les chutes de neige les plus faibles. Par ailleurs, une expérience de mesure in-situ des précipitations a été développée sur la base de Dumont d’Urville en Antarctique, des observations in-situ étant nécessaires à la validation des algorithmes de télédétection. Un système de profilage utilisant des capteurs optiques a été installé sur un mât de 73 m afin d’identifier les chutes de neige et les évènements de transport de neige par le vent. Les flux de neige mesurés à différentes hauteurs devraient être similaires lors de chute de neige sans transport de neige, alors qu’un gradient devrait apparaître si de la neige est transportée depuis la surface. Le système a été évalué et comparé aux analyses opérationnelles d’ECMWF.Enfin, les simulations des modèles de climat utilisés pour la production du rapport du GIEC ont été comparées aux observations satellites obtenues. Tous les modèles simulent un taux de chute de neige supérieur à celui observé avec CloudSat. Le changement de précipitation en Antarctique durant le XXIème siècle simulé varie de -6,0 % à +39,4 % en fonction des modèles et des scénarios d’émission de gaz à effet de serre. Les modèles de climat simulant des taux de chute de neige proches de ceux observés par satellite pour la période actuelle prédisent en moyenne un changement plus important de précipitation au cours du XXIème siècle, et donc un impact sur le niveau des mers plus conséquent.
Thèse de doctorat de l'Université de Grenoble Alpes, soutenue le 21 Novembre 2014.
Programme: 1013
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Amory C, Trouvilliez A, Gallée H, Favier V, Naaim-Bouvet F, Genthon C, Agosta C, Piard L, Bellot H, . (2015). Comparison between observed and simulated aeolian snow mass fluxes in Adélie Land, East Antarctica
. TC, 9(4), 1373–1383.
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P. Dordhain. (2015). Meteo on skis: an innovative and easier way to deploy and service automatic weather stations in Antarctica.
Abstract: 10th Antarctic Meteorological Observation, Modeling, & Forecasting Workshop
Programme: 1013
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E. Vignon, E. Bazile, F. Couvreux, P. Le Moigne, C. Genthon, O. Traull, H. Barral, G. Canut, A. A. M. Holtslag, G. Svensson, T. Vihma, M. P. Lefebvre, and F. Hourdin. (2015). GABLS4 models intercomparison experiment: presenation of the case and first results with LMDZ5 model (Abstract).
Abstract: 10th Antarctic Meteorological Observation, Modeling, & Forecasting Workshop
Programme: 1013
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Charles Amory, Hubert Gallee, Florence Naaim, and Alexandre Trouvilliez. (2015). Aerodynamical adjustment of the snow surface in coastal Adelie Land, East Antarctica.
Abstract: 10th Antarctic Meteorological Observation, Modeling, & Forecasting Workshop
Programme: 1013
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Gallée H, Barral H, Vignon E, Genthon C, . (2015). A case study of a low-level jet during OPALE
. Atmospheric Chemistry and Physics, 15(11), 6237–6246.
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